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Rose Ameziane

May 30, 2022
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Rose Ameziane

Après 10 ans passés dans la banque, où elle a gravi tous les échelons, Rose Améziane s’est reconvertie dans la réinsertion professionnelle. Fondatrice de REC, Résilience Emploi Conseil, elle met autant d’énergie dans son entreprise que dans ses engagements politiques et associatifs. La compétence et le terrain comme leitmotiv.

Une femme de convictions. A 34 ans, Rose Améziane vient de s’engager dans sa nouvelle vie. « J’ai passé 10 années dans le secteur banquier » avant de fonder REC, Résilience Emploi Conseil en 2014. Son agence, dédiée à l’insertion et la reconversion professionnelles mais aussi porteurs de projets, elle l’a pensée en s’appuyant sur les compétences acquises au cours de sa carrière. L’humain avant tout Il faut dire que Rose Améziane a fait le tour de la banque. Embauchée comme hôtesse d’accueil, elle passe conseillère puis adjointe avant de décrocher un poste de directrice d’agence. Une bête de travail. « J’adorais mon job, la relation client. Contrairement à l’image véhiculée, dans la banque, nous sommes au cœur de l’humain, dans les naissances, les décès, les mariages ou encore les projets des gens ». Au bout d’une décennie, Rose Améziane a la sensation d’avoir fait le tour. « Au fil du temps, je m’y retrouvais de moins en moins. Je n’étais plus en phase… », résume t-elle. Proactive, elle opte, alors, pour un bilan de compétences.

Son choix se porte sur l’insertion professionnelle. « Je savais aussi qu’il y avait un marché ». Pour autant, la route sera longue. Reculer pour mieux sauter Elle entame une formation en province avant d’enchainer des stages au cabinet Initiatives dirigé par Franz Rubichon, son mentor. « J’ai commencé en bas de l’échelle », explique t-elle. Un challenge qui valait le coup malgré « les sacrifices ». « Faire la bascule de la banque à la réinsertion a été délicat, j’ai aussi divisé mon salaire par trois mais je ne regrette rien ! ». Après s’être vue confier plusieurs projets chez Initiatives, Rose Améziane se forge une solide expérience.

Aujourd’hui, elle travaille en indépendante pour 3 gros clients : Pôle Emploi, le service pénitentiaire de l’insertion et de probation et des collectivités territoriales. Gérer la vie de la cité En parallèle, Rose Améziane est une citoyenne active. « Je monte, actuellement, une association pour aider les jeunes des quartiers populaires à trouver un emploi ou à se lancer dans l’aventure de la création d’entreprise en échange de leur inscription sur les listes électorales ». Née à Colombes (Hauts-de-Seine), elle plébiscite ceux qui « produisent et tentent de trouver des solutions aux problèmes des Français » peu importe leur positionnement politique. Et comme, elle déborde d’énergie, elle lancera d’ici 2016 un gros projet destiné à la création d’entreprise. D’ici là, d’autres projets se seront certainement glissés dans son agenda. Elle qui répète à l’envi, « applaudir les faiseurs ! ».

« écrit par Nadia Henni Moulaï »

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